Première feuille de fin d’été qui annonce la rentrée, ce courrier a pour objectif de faire le point sur la rentrée et préparer l’année. En effet, les délais nécessaires pour l’élaboration et l’envoi du bulletin rendent aléatoires son arrivée avant la rentrée. Nous espérons que ces vacances, ont permis de retrouver tout le tonus indispensable pour le travail et le militantisme.
Inutile de faire un point trop précis sur le contexte et la situation de l’EN. Les vacances ont été mises à profit par le gouvernement pour boucler certains de ses projets, comme EDF, l’assurance maladie ou la décentralisation. La rentrée ne s’annonce pas bonne, et les annonces budgétaires pour 2005 sont catastrophiques ! (cf. US et site SNES). Dans le même temps, le gouvernement par ses discussions montre que les arbitrages ne sont pas rendus. C’est la raison pour laquelle le SNES a estimé qu’il fallait réagir vite. Il est important de montrer aux collègues et à l’opinion que nous ne restons pas passifs devant des attaques d’un degré inégalé !
Le Conseil National a décidé de faire du mercredi 8 septembre un moment de mobilisation, avec rassemblement, contact avec la presse, les parents, pour alerter sur les conditions de la rentrée.
Nous vous proposons le planning suivant :
Mercredi 8 septembre :
– 14h30 rassemblement devant le rectorat.
– 16h 30 AG des S1 au siège du SNES 209 rue nationale à Lille
Nous avons envoyé aux autres syndicats une invitation afin de donner un cadre unitaire, mais en tout état de cause, nous maintenons ce premier temps d’action.
Pour le préparer, il serait indispensable de :
– Diffuser l’information.
– Faire une première réunion SNES (en profitant de l’occasion pour élire le bureau), puis éventuellement une AG, pour faire le point sur :
- les conditions de la rentrée (effectifs des classes, enseignements obligatoires et optionnels),
- les heures supplémentaires,
- la vie scolaire.
Il sera possible de diffuser ces informations lors du rassemblement (presse) et de l’AG des S1. L’idéal serait d’avoir préparé des banderoles et des fiches pour la presse.
– Il faut mettre en débat l’action à venir (cf. texte du CN du SNES) : quelles actions pour le premier trimestre, quelles revendications ( sur l’école, mais aussi sur les dossiers Fonction publique, recrutement, précarité, salaires....)
Autres informations importantes :
– A cette rentrée, il faut faire le point sur les assistants d’éducation, prendre contact avec eux, veiller au renouvellement des contrats...
– Laïcité : si le CA n’a pas encore modifié le règlement intérieur, nous rappelons qu’il n’est pas obligatoire de reprendre la suggestion du décret ministériel et que le SNES avait fait des propositions d’amendement (par exemple, sur l’interdiction de tout couvre chef et la participation de l’équipe pédagogique au dialogue avec la famille) que l’on retrouvera dans le courrier du S1 n°9 du 18/5/2004).
– Le S3 organise des stages, listes dans le bulletin. Il faudrait diffuser l’information et....s’inscrire !
Syndicalisation.
Le S3 a décidé de mettre en œuvre une campagne afin d’impulser la vie syndicale là où elle n’existe pas ou d’aider les S1 fragiles.
Des militants se rendront dans des établissements afin de diffuser de l’information et d’animer des rencontres.
L’essentiel reste bien la capacité des S1 à agir : si la situation n’est pas catastrophique, nous ne devons pas nous résigner à la lente érosion des effectifs que nous connaissons. Il est très important de reprendre contact avec les anciens syndiqués, rencontrer les nouveaux collègues... Ce travail est fait dans la plupart des établissements, mais nous voulons rappeler que les militants départementaux et académiques sont à votre disposition pour animer des rencontres.
Enfin, nous sommes preneurs et demandeurs de toutes les bonnes volontés pour animer la vie syndicale : chacun peut apporter ses idées et compétences au S3 (participer aux réunions de secteurs, soit statutaires soit éventuellement disciplinaires, travail militant, comme l’organisation des actions, la rédaction de dessins, tracts et affiches, la participation à des instances où nous manquons de compétence, comme l’action sociale, le secteur technique...)