Examens de septembre
Des collègues nous ont sollicité lorsqu’ils ont été convoqués pour corriger les copies de la session de septembre : leur convocation stipulait « "La correction s’effectuera en DEHORS de votre service d’enseignement. Une procédure de dématérialisation est prévue afin que vous puissiez effectuer les corrections de votre domicile, le lien et un identifiant de connexion vous seront envoyés 8 jours avant ."
Nous avons aussitôt interpellé le Rectorat demandant si les collègues devaient corriger la nuit.
De manière générale, il n’est pas envisageable, surtout dans la période actuelle, de demander aux collègues d’assumer cette charge en plus de leur semaine de cours et des autres travaux à corriger.
Nous avons demandé à ce que les ordres de mission soient modifiés et qu’on revienne à l’usage, à savoir : "convoqué de telle date à telle date", que des consignes soient données en ce sens dans les établissements. Nous espérons que cette interpellation sera suivie d’effet et que nous ne retrouverons pas le problème pour les prochains examens.
Baccalauréat de fin d’année
Nous avons exprimé notre volonté que soit remonté au ministère notre mécontentement
– quant à la forme : calendrier annoncé dans les journaux après l’annulation du groupe de travail avec les organisations syndicales, donc sans concertation
– quant au fond : les épreuves terminales de spécialité sur deux jours vont conduire à abandonner le sujet national et à proposer deux séries de sujets, créant des inégalités entre les élèves et sans doute des rancœurs.
La superposition des calendriers du grand oral, des oraux de l’EAF et des écrits (très tardif pour la philo) va conduire à l’épuisement des collègues et/ou générer un problème de vivier parmi les examinateurs. Ce problème de vivier a aussi été repéré par le Rectorat. Il semblerait que le magic-ministre nous prête le don d’ubiquité.
Nous avons demandé, au niveau académique, un groupe de travail sur les examens. Celui-ci nous a été accordé.