16 mai 2004

Le Snes-FSU dans l’Académie

ORIENTATION : Le SNES A DEMANDE UN GROUPE DE TRAVAIL

Réuni le 13 avril à l’initiative du SNES, avec la participation CGT, UNSA et Sgen. Il s’agissait d’avoir des informations sur la politique suivie par le rectorat et faire part de nos revendications. Le rectorat a accepté l’audience, a entendu nos remarques mais a déclaré que la machine était lancée.

Il est important que les S1 fassent remonter toutes les informations sur :
  les problèmes d’affectation : problème des classes européennes
problème de sectorisation.

  les classes à projet professionnel ou technologique : il semble que les expérimentations de cette année ne se soient pas déroulées comme cela était prévu. Nous avons besoin de connaître les modalités d’application et de préparation pour l’an prochain dans les établissements concernés.

« Affectation des élèves et PAM »

Nouveau mode de gestion des élèves

Les élèves sont classés par groupes : 2des, 3e, BEP. Il y a ensuite un lissage des notes. L’an prochain, l’administration tentera un classement par département et établissement.
Les barèmes des élèves sont calculés sur des bases de 3000 points en fonction des résultats scolaires. Pour les secondes, étalement entre 1200 et 2100, BEP 1300-1800, par groupes d’élèves (3e, 2de,BEP...). Sur cette base, s’ajoutent les différentes bonifications :

 Bonus fille pour demande d’un BEP industriel ou 2de GT MPI ISI ou ISI ISP : 800 points
 Demande de redoublement ou réorientation : 800 points
 CAP P P 2de pro CAP2 : 90000
 Sections rares (400) sections agricoles (400), avis médical (999) dérogation (800)*
 Sections euro : 400
 Priorité pour élèves issus de segpa (800), 3e insertion (400) demandant CAP, PJPRO (800), section technologique à projet LP (200)
 Enfin sectorisation pour affectation 2de GT : 800

« Sur les classes euro :»

Il y a plus de 300 collèges ayant des classes euro. La procédure lourde de l’an dernier n ‘a pas donné satisfaction, 90% des chefs d’établissement ayant donné le maximum des notes. Ce sont les IPR qui ont la main, mais on entend les reproches faits : l’an dernier, des élèves n’ont pas eu le droit de poursuivre, (alors qu’ils sont notés plus durement), la prise en compte des notes des autres matières est élitiste. « D’où le choix de donner le bonus de 400 points à ceux qui avaient suivi un enseignement en collèges ! » La pression sur ces classes ne concerne que quelques bassins et quelques langues, et les simulations montrent que cela ne changera pas grand chose !

« Sur les classes à projet » :
Bien distinguer projet/Lp et projet/lycée. Pour les lycées la validation se fera le 5 mai

Vrai dialogue de sourds, à nos exemples on répondait projet et dialogue avec les chefs d’établissement.
Pour les Lp : souci d’éviter la filiarisation, ce sont des dispositifs et non des classes qui sont concernés, les élèves tournent sur 5 parcours, activités concrètes.
“Ceux qui auront fait la demande auront une bonification de 200 points pour valoriser une démarche d’orientation aux conditions suivantes : 1 seul vœu, validé par l’équipe (collèges et lycées), dans une formation liée aux stages vus lors du projet.”
Rarement plus de 10 élèves par établissement, en tout 700 élèves pour 50 collèges.

La question des déplacements a été envisagée. Qui doit payer ? Pour le 59, des crédits débloqués, pour le 62 pris en charge par le conseil général, il semble qu’il y ait eu des problèmes dans le 62.

Pour les lycées : mêmes principes, 27 lycées seraient concernés.

Analyses SNES : les craintes restent fortes sur le risque de filiarisation, et sur la possibilité de voir des inégalités de traitement entre les élèves entérinées par le rectorat, selon les possibilités offertes par les établissements (classes euro, tous les collèges ne sont pas concernés) ou pour l’orientation fin 3e
Réponse : Trop tard, la machine est lancée, mais on sera attentif, il faudra voir le bilan.

Comment se feront l’évaluation et les propositions des équipes, prévues pour la 2e quinzaine de mai. Pour valider les vœux des élèves de 3e à projet. Fabrique-t-on une usine à gaz ?
Nos remontées nous font penser que pour les 3e à projet, les principes n’ont pas été respectés par les établissements (rôle des professeurs de techno, groupes d’élèves choisis, coordination des équipes, préparation et déroute des stages). Encore une fois, attente du bilan !
Nous avons besoin d’avoir des bilans des établissements.
Proposition : consulter les profs de techno et les S1 concernés.

PAM : sur la sectorisation et la place des établissements privés.

Pour les élèves du privé, sectorisation en fonction des adresses des élèves. Nous avons souligné le risque de voir des filières se créer avec la sectorisation proposée.
Réponse : on assiste à des flux du privé vers le public (3437 élèves du privé repartis vers le public, 1080 vers BEP).

« COUPLAGE DES OPTIONS »

Cela s’est fait à partir des options obligatoires, en concertation avec les établissements.
Le rectorat nous a fourni un tableau. Le rectorat envisage de nous communiquer les premiers vœux des élèves.
Nous avons demandé que ces questions (choix des couplages, capacités, etc...) soient abordées par les CA.
Réponse : intéressant, mais voir si cela est bien conforme aux textes.