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Préparation aux concours

Du 2 au 21 juin minuit

Stages

1re session du 2 juin au 12 juillet minuit

2e session du 25 août au 17 septembre minuit


Analyse du SNES Pour le programme de l’an prochain et questions posées au Recteur lors du CTPA :

 Satisfaction de voir que la baisse des crédits est enfin stoppée.

 Satisfaction également d’avoir pu travailler correctement avec les services et notamment lors des commissions mêmes si le constat est qu’il a parfois été difficile de mettre en œuvre les consignes générales dans les disciplines, ce qui a contribué à ralentir les opérations.

 Nous regrettons de constater que l’an prochain l’émiettement des formations est maintenu avec beaucoup trop de stages très brefs.

 Les formations sont de très courte durée, les seules actions longues étant les actions concernant les formateurs. En histoire-géo, on constate également la faiblesse de la formation disciplinaire avec un ou deux stages clairement ciblés alors que la demande en ce domaine est particulièrement forte.

 On peut regretter plus généralement qu’il y ait si peu de véritables stages sur les nouveaux programmes de façon systématique dans l’ensemble des disciplines.

 Beaucoup trop de stages se sont déroulés l’an dernier le mercredi, ce qui pose de gros problèmes d’assiduité et remet en cause le droit à la formation sur le temps de travail (nous souhaiterions que les jours prévus pour les stages soient annoncés à l’avance afin d’éviter les « mauvaises surprises »).

 Faiblesse des formations favorisant l’utilisation des logiciels libres.

 Sur la préparation à l’agrégation interne : On peut se féliciter des résultats dans certaines disciplines, mais nous regrettons qu’elle soit encore inexistante parfois comme en éducation musicale et que les inégalités soient très fortes en ce qui concerne (les volumes de préparation vont de un à six). En allemand, 30 heures sont prévues, 40 en philosophie, 48 en physique, 50 en arts plastiques, 80 en espagnol, 100 en anglais, 150 en histoire-géographie, 220 à 170 en maths, de 100 à 175 en lettres modernes et 192 en SVT. On note d’ailleurs qu’à l’intérieur d’une même discipline des disparités peuvent être importantes en fonction des lieux de formation.
Nous demandons donc que l’on envisage la possibilité de préparer à l’agrégation interne dans toutes les disciplines et que l’on augmente les volumes prévus dans les disciplines les plus faiblement dotées.

 Sur le dispositif titulaire premier année. Le problème est bien sûr lié à l’absence de décharge. On a donc des dispositifs qui risquent de poser problème aux jeunes collègues qui seront surchargés de travail et ne pourront profiter pleinement de ces formations qui semblent pourtant fort intéressantes. Nous nous posons également des questions sur le stage prévu au mois de juin. Qu’en sera-t-il des examens (surveillance des épreuves et corrections ou jury) mais aussi des conseils de classe ?

 Enfin nous souhaitons avoir un point sur les interventions des entreprises privées dans la formation.


Bilan du PAF 2007 - 2008 : il montre une chute du nombre de journées stagiaires et le tassement de la possibilité d’obtenir un stage ; l’augmentation des stages de très courte durée. Les formations sont de plus en plus courtes et cela pose problème, nous y voyons une contradiction avec le discours officiel sur le rôle de la formation continue.

14 % des candidatures ne sont pas retenus : les unes le sont pour des raisons compréhensibles d’autres beaucoup moins. Ainsi il y a 187 stages refusés sur avis du chef d’établissement ce qui représente une augmentation d’un tiers par rapport à l’an dernier. 34 % des candidatures sont rejetés car le stage est complet.

Les mathématiques représentent 5,48 % des stages de spécialités et les lettres 4,86 %. En mathématiques 47 % des enseignants ont ont bénéficié d’un stage et en lettres 22 %. En mathématiques 71 % des stagiaires sont assidus, en lettres 61 %. La comparaison montre donc qu’il y a un souci probablement dans la définition des stages et la concertation.