29 novembre 2015

Le Snes-FSU dans l’Académie

Réponses aux questions diverses posées par le SNES-FSU lors du CTA du 24 novembre 2015

1) Réforme du collège : quelles sont les modalités du plan de formation académique à mettre en œuvre dans les établissements ?

Volet 1  : Les journées du séminaire d’automne ont réuni 500 participants. Les enseignants-relais reçoivent une information mais n’ont pas le rôle de formateurs. Les journées de formation du mercredi vont concerner 1200 enseignants.

Volet 2 : Formation en établissements sur la base de 36 h. Le cadrage des modalités et des contenus se trouve dans un guide pratique envoyé aux chefs d’établissements. La formation se déroulera à la fois sur le temps scolaire et hors temps scolaire (ce qui n’est pas acceptable pour nous concernant le hors temps scolaire, ou alors la formation ne peut plus être imposée).

Comment trouver 36 h ? Utilisation des 2 demi-journées de pré-rentrée et de la journée de solidarité = 12 h. Le recteur n’a pas encore décidé s’il allait imposer une date commune ou laisser la liberté aux établissements. Mais en tout cas, ce sera sans libérer les élèves.

Pour les heures qui restent, 4 modalités possibles (pouvant se cumuler) pour que « les profs se saisissent de la réforme et se projettent sur la rentrée 2016 » :

1) Distanciel (en faisant confiance aux profs, sans « flicage », c’est ce qui avait été dit au 1er CTA).

2) Groupes de travail interdisciplinaires ou disciplinaires

3) Groupes de travail avec formateur académique (un pool de 200 formateurs pour intervenir sur le numérique, l’AP et les EPI) qui n’’interviendra qu’à la demande de l’IPR référent et/ou du chef d’établissement. Au minimum 3 h. Moment qui pourra être filé ou massé

4) Formation par le chef ou l’IPR référent

Volet 3 : Formation aux nouveaux programmes, sur 12 disciplines, formation pour 1 enseignant par collège, pilotage par les IPR sur le temps de service. Sur les grosses disciplines / gros collèges cela pourra aller jusqu’à 2 profs. Au total, 4800 profs seront concernés, 1/3 des effectifs.

Les formations commencent en janvier mais le rectorat comptabilisera ce qui a déjà été fait, avant la publication de la circulaire rectorale.

A la question du SNES sur l’obligation des formations entre la publication de la circulaire du rectorat et la rentrée de janvier, le recteur répond qu’elles ne sont pas obligatoires.

Des tentatives seront faites pour mettre en formation des collègues sur leur temps de service pendant que des collègues libérés prendront les classes. Il est alors évident pour nous que les professeurs qui accepteraient de prendre en charge les classes seraient rémunérés en « remplacements de Robien »

Doublants de terminale

Question du SNES : 2) Un texte sur la conservation des notes supérieures à 10 obtenues au baccalauréat a été publié dans la précipitation, sans mesurer les effets concrets dans les établissements dès maintenant : des consignes académiques ont-elles été données par rapport au maintien en cours ou non des lycéens qui auraient fait le choix de conserver leurs notes ? Certains établissements ont d’ores et déjà libéré les élèves concernés.
Un bilan a t-il été fait du nombre d’élèves et des disciplines concernés ?
Par ailleurs, les élèves de terminale doivent déterminer actuellement si ils veulent conserver ou pas leurs notes supérieurs à 10 en cas d’échec au bac. Ce choix nous paraît prématuré dans l’année scolaire, et nos élèves mériteraient d’avoir du temps pour réfléchir aux conséquences (en particulier pour leur poursuite d’études post-bac). Qu’est-il prévu pour les les dossiers post-bac dans les disciplines concernées ? Le report de la note obtenue au bac ou la moyenne de l’année précédente ?
Enfin, quand et comment seront alloués les moyens permettant de garder les doublants (jusqu’ici les établissements refusaient les doublants car il leur aurait fallu ouvrir une nouvelle division pour pouvoir le faire) ?

Une circulaire académique est en préparation demandant le maintien des élèves.
Environ 2000 élèves seraient concernés dans l’académie.
Il n’est pas possible de laisser plus de temps techniquement pour qu’ils choisissent ou non de garder leurs notes (nous avons malgré tout rappelé qu’il s’agissait d’une année exceptionnelle : un texte publié pendant les vacances d’octobre pour une décision à prendre à la rentrée, sans que les élèves concernés puissent mesurer les incidences à moyen et long termes).
Sur la question de la saisie des notes dans les dossiers post-bac, c’est à l’étude (d’où nos remarques sur les textes votés dans la précipitation et qui ne mesurent pas les conséquences concrètes)

Rémunération des M1

Nous avons découvert que, depuis l’an dernier, les tuteurs M1 ne sont plus rémunérés qu’à hauteur de 75 euros par stagiaire (contre 100 jusqu’alors pour le même travail). Ce n’est pas le cas dans d’autres académies où les textes sont lus différemment et où l’on considère qu’un stage = les 15 jours d’accueil, ce qui revient à donner 150 euros au tuteur.
Nous intervenons auprès du ministère sur cette question.

D’ores et déjà, vous pouvez vous désinscrire des fichiers en envoyant un mail ici

Nous avions posé la question de l’heure de labo quand le personnel concerné est affecté sur 2 établissements ou plus, dans lesquels il n’a pas 8 h de cours dans un seul, mais bien plus que 8 h quand on ajoute l’ensemble des services. Nos contacts avec le ministère suite au CTA d’octobre nous amènent à penser que la réponse initialement donnée pourrait évoluer. Qu’en est-il ?

Alors que la réponse était négative lors du CTA du mois d’octobre, notre intervention au ministère a permis de faire respecter les droits de nos collègues qui peuvent dorénavant prétendre à cette heure